« 20% des enfants ont des difficultés scolaires. Chaque année, 110 000 jeunes quittent l’école sans diplôme ». Ces chiffres sont énormes, ils correspondent à une dure réalité qu’il faut affronter. Ces enfants derrière ces chiffres, sont le moteur des Centres Sociaux qui agissent de multiples manières pour favoriser la réussite scolaire et l’épanouissement de chaque enfant.
L’échec à l’école, les difficultés scolaires, le redoublement, l’isolement ou tout simplement l’abandon, touchent particulièrement les enfants issus des classes les plus pauvres. 53% des enfants habitant des quartiers populaires s’orientent vers une filière professionnelle (42% en seconde pro et 11% en CAP). C’est deux fois plus que les autres enfants. Pourquoi ? Parce qu’on ne leur donne pas les moyens pour se battre à armes égales. Manque d’espace personnel pour faire ses devoirs, matériel insuffisant qui ralentit l’élève, pas d’accès à internet, ce qui empêche certains élèves de poursuivre leurs recherches ou travaux. Ou encore, situation familiale compliquée : parents isolés, famille monoparentale, séparation, divorce, climat de violence, précarité… Des situations qui s’empilent et qui creusent un peu plus les inégalités.
L’Union des Centres Sociaux des Bouches-du-Rhône, à leur échelle, tente de lutter contre ce chiffre et met en place des temps pour l’accompagnement à la scolarité. En plus d’un accès au numérique, d’un espace calme pour lire ou travailler, des bénévoles accompagnent les enfants dans la résolution de leurs problèmes. Chaque année, ce sont 2 000 enfants épaulés et 5 400 heures d’accompagnement.
L’Union des Centres Sociaux des Bouches-du-Rhône, à leur échelle, tente de lutter contre ce chiffre et organise des repas solidaires. En plus des épiceries solidaires et des paniers hebdomadaires, ils mettent en place des instants de partage, de discussion et de rire autour d’un repas consistant. En décembre, ce sont 3 000 repas solidaires organisés dans le département.