© passerelles.essentiels.bnf.fr – A bout de souffle (Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg)
Le mouvement de la Nouvelle Vague est un courant cinématographique français qui est apparu à la fin des années 1950. Il a marqué une rupture avec les conventions du cinéma traditionnel et a apporté un souffle de fraîcheur et d’innovation dans l’industrie cinématographique française.
La Nouvelle Vague était composée de jeunes cinéastes tels que François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Eric Rohmer, Jacques Rivette, Agnès Varda et d’autres. Ces réalisateurs partageaient une passion commune pour le cinéma et étaient fortement influencés par les mouvements artistiques et les idées intellectuelles de l’époque, notamment le cinéma néoréaliste italien et la philosophie existentialiste.
Le mouvement de la Nouvelle Vague se caractérise par plusieurs éléments :
Un style cinématographique novateur
Les cinéastes de la Nouvelle Vague ont adopté un style de réalisation audacieux et expérimental. Ils ont utilisé des techniques telles que le tournage en extérieur, le mouvement de caméra spontané, le montage discontinu et l’utilisation de la lumière naturelle pour créer une esthétique visuelle distinctive. On filme alors la ville, le champ, la mer, mais on y donne aussi du mouvement et des sentiments. L’image est imprégnée d’une ambiance, d’une tonalité.
© mk2films.com – Antoine et Colette de François Truffaut
Des scénarios non conventionnels
Les films de la Nouvelle Vague se sont éloignés des récits traditionnels et ont introduit des histoires non linéaires et fragmentées. Ils ont souvent exploré des thèmes existentiels, l’amour, la liberté individuelle, la politique et la remise en question de l’autorité. Bien souvent, les films de la nouvelle vague ont mis en exergue les thèmes sociétaux de l’époque, comme les Trente Glorieuses, les révoltes étudiantes, la guerre d’Algérie ou les mouvements féministes. On retrouve cette fragmentation des époques et du contexte dans le saga Antoine Doinel (Les Quatre Cents Coups, Antoine et Colette, L’Amour à 20 ans, Baisers volés et L’Amour en fuite).
Les acteurs non professionnels
La Nouvelle Vague a également introduit l’utilisation d’acteurs non professionnels ou peu connus, ce qui a donné une dimension de réalisme et de spontanéité aux performances à l’écran. Un des exemples les plus emblématiques est l’acteur Jean-Pierre Léaud qui a été révélé par François Truffaut avec son rôle d’Antoine Doinel dans Les Quatre Cents Coups. Une performance qui sera applaudie au festival de Cannes en 1959 et qui lui vaudra un rôle dans Le Testament d’Orphée de Jean Cocteau. Ou bien Claude Jade, révélée dans les films Baisers volés, Domicile conjugal et L’Amour en fuite.
© drouot.com – LES CAHIERS DU CINEMA. N° 1 à 249 (1951-1972).
Autofinancement et production indépendante
Les cinéastes de la Nouvelle Vague ont souvent produit leurs films de manière indépendante, en contournant les grands studios de production. Cela leur a permis de réaliser des films à petit budget, offrant ainsi une plus grande liberté artistique et créative. Pourtant, avec l’arrivée d’André Malraux au Ministère des Affaires Culturelles en 1958, l’accès à la réalisation est facilité et de nouveaux cinéastes peuvent émerger, même s’ils ne sont pas issus des parcours professionnels.
Réflexion sur le cinéma lui-même
La Nouvelle Vague était également un mouvement qui réfléchissait sur le cinéma en tant qu’art. Les réalisateurs ont souvent inclus des références et des hommages à d’autres films, remettant en question les conventions du cinéma commercial et explorant les frontières entre la réalité et la fiction. Ce mouvement est aussi l’histoire d’une rencontre dans les Cahiers du cinéma, une revue de critique de cinéma dans laquelle apparaissent Truffaut, Godard et Rivette.
Le mouvement de la Nouvelle Vague a eu un impact significatif sur le cinéma mondial, influençant de nombreux réalisateurs et marquant une nouvelle ère de créativité dans l’industrie cinématographique. Les idées et les techniques développées par la Nouvelle Vague continuent d’influencer les cinéastes contemporains à ce jour.
NOUS SOMMES UN STUDIO MARSEILLAIS, NOUS RÉALISONS DES MOTION DESIGN, FILMS ET IDENTITÉS VISUELLES
MOTION DESIGN
Nous commençons par la conception d’un storytelling. Nous détaillons l’histoire précise à mettre en image, les idées de représentation et les messages à retrouver.
Ensuite, nous illustrons entièrement l’histoire à travers un storyboard. Une fois le style graphique et les illustrations actées, nous passons aux phases finales, l’animation et le design sonore, pour rendre l’image définitivement vivante.
FILM
Tout commence avec la recherche d’un concept. Précis et engageant, il est ensuite scénarisé pour définir l’approche stylistique, les scènes et les détails à capter. Après l’établissement de la feuille de route qui liste les lieux, les accessoires, le matériel utilisé et les plans à réaliser, nous procédons au tournage. Après dérushage, nous passons au montage, aux animations et au design sonore.
Identité visuelle
Nous cherchons d’abord à vous définir par des mots. Une fois le message établi, nous passons à la réflexion ergonomique et à la définition du style. Illustration, texte, jeu de typographie, formes et couleurs, tout est défini pour vous ressembler. A partir du logo choisi, nous procédons alors à sa déclinaison de charte graphique. Nous déployons ensuite le langage spécifique à la marque dans une charte éditoriale.
Quelques mots sur Maud & Romain, les deux fondateurs du studio
scène, lors de la réalisation d’un motion design, c’est en accord qu’ils créent le message. Pour la création d’une identité de marque, les deux profils de conceptrice et de graphiste se rejoignent pour mettre en commun toutes leurs compétences.