Découvrez les étapes de création pour la réalisation d'un motion design
00. Introduction
01. Le storytelling
02. Le storyboard
03. L’animation
04. Le design sonore
05. La diffusion
04. Les tarifs
Qu’est ce que l’animation ?
Il existe de nombreux termes pour qualifier la mise en mouvement d’une image illustrée : le motion design, le dessin animé ou le film d’animation. Chacune de ces disciplines comporte des différences, des singularités, mais ils ont tous en commun l’image imaginée, irréaliste et inventée rendue vivante.
Tout commence avec Emile Reynaud qui en 1892 réalise et projette le tout premier dessin animé intitulé Pauvre Pierrot. A l’époque, il s’agissait du Théâtre optique, une création qui permettait de projeter une bande de 70 mm, composée de morceaux de gélatine sur lesquels Reynaud avait dessiné les mouvements de son personnage Pierrot. C’est tout simplement la naissance de l’animation image par image et donc du dessin animé.
L’animation traditionnelle
Aujourd’hui, l’animation s’est modernisée et les outils sont nombreux pour permettre de mettre en mouvement une illustration. Mais l’animation traditionnelle reste toujours très présente dans l’univers du film ou de la série illustrée et animée. Dans les magnifiques films de Hayao Miyazaki ou la première génération des films Disney, c’est bien l’animation image par image qui permet de construire l’histoire. Ainsi, des mains d’illustrateurs ont dû dessiner 12 images pour réaliser 1 seconde d’animation. Imaginez le travail colossal pour réaliser les 2h05 qui composent Le Voyage de Chihiro…
L’animation 3D
Dorénavant, une nouvelle génération de films d’animation se développe où c’est la création de personnages en 3D qui permet la réalisation du mouvement. Si vous regardez les derniers films DreamWorks, les personnages que vous avez devant les yeux ont plus de relief, plus de densité et sont pour la plupart réalisés en 3D. Leur structure est entièrement dessinée sur logiciel, leur squelette est recomposé et c’est le logiciel qui permet au personnage de se mouvoir. L’animateur n’a plus besoin de décomposer le mouvement de son personnage en plusieurs images. Cela ne veut pas dire que la tâche est simplifiée, bien au contraire, mais c’est surtout un design qui a évolué pour le rendre plus complexe.
Le motion design
Enfin, le motion design, type d’animation que nous proposons de réaliser, est un beau mélange de toutes ces techniques issues des grands studios de production, mais avec en plus cette notion de « design », d’identité visuelle propre à la communication. C’est pour ces réalisations que nous allons vous expliquer le déroulé de création. Hayao Miyazaki le dit lui-même : « Il y a une part de folie dans ce désir ardent de quelque chose de beau », ce désir profond de rendre grâce à une identité, à une histoire, d’utiliser toutes les techniques possibles au service de l’image.
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Le storytelling
Imaginer l’impossible
Pour nous, le motion design peut prendre beaucoup de formes, car nous nous adaptons toujours au projet et à l’entreprise ou à la personne qui souhaite se faire découvrir au travers d’une vidéo illustrée. Là où le film impose des limites et oblige des visages face caméra, la vidéo illustrée permet tout. L’imaginaire n’a pas de limites, le style graphique peut être complètement novateur ou, au contraire, très pictural, et l’histoire peut ne jamais s’arrêter. Pour vous donner un exemple, prenez le film J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin, qui a remporté deux Césars en 2020 et le Grand prix de la Semaine de la critique en 2019. Le réalisateur explique : « On ne filme pas l’histoire d’une main, ici, on vit l’histoire de cette main. » Dans ce film à cheval entre la 2D et la 3D, le point de vue est essentiel et apporte une
grande émotion. Nous suivons cette main qui a perdu son corps, pour revenir sur son enfance, son histoire, ses peurs ou ses déceptions.
C’est ce type de narration qui nous plaît. Celle décalée, humanisée, riche d’émotion. Dans le cas de nos créations, toute l’histoire va dépendre de l’identité qui est à mettre en scène. Si nous travaillons sur un clip de musique, alors l’imagination est totale et le champ d’expression très large. Si nous nous concentrons sur un thème plus didactique, comme la présentation d’une offre ou l’explication d’une technique, alors l’histoire devra être précise, réaliste, mais la technique pour aborder ces histoires pourra toujours engendrer la surprise.
Créer la surprise par l’écriture
Milton Glaser, une référence dans le graphisme et co-fondateur du New York Magazine, avait lui aussi cette volonté de toujours créer de la surprise : « Il y a trois réactions possibles à tout design : oui, non et WAHOU ! La troisième est celle que je vise. » Il a notamment créé de nombreux posters pour des studios de production musicale et le logo I love New York.
Et pour créer cet effet, il faut réfléchir au concept. Se poser des dizaines de questions. Pourquoi ? Pour qui ? Raconter quoi ? Comment ?
Kate Moross, illustratrice de renom connue pour ses typographies déjantées et l’utilisation des couleurs vives, explique bien cette obligation de réflexion, de conceptualisation, de poser les bonnes problématiques.
« La clé pour trouver de bonnes idées est justement de ne pas avoir les idées, mais de les exécuter. Les meilleures idées naissent d’un problème. En tant que designers, les briefs sont des problèmes, et les concepts sont des solutions. »
Et cela marche pour la réalisation d’une identité visuelle comme celle d’un motion design, qui n’en est qu’un vecteur.
Travailler le storytelling et le script voix off
Lorsque le concept est trouvé, l’histoire peut se déployer. C’est émancipateur de ne plus imaginer de limites lorsque l’on crée le storytelling.
Le storytelling, cette méthode de communication, celle de vouloir construire une structure narrative, un récit, pour créer une image, une identité visuelle. Aussi appelé la communication narrative, le storytelling devient vraiment l’art de raconter une histoire. Car on ne vous l’apprend pas, en anglais « story » veut dire histoire et « telling », qui la raconte. Et lorsque l’histoire doit s’écrire, on définit le point de vue, les personnages, le ton, le rythme, les émotions à faire transparaître, mais surtout le message que tout spectateur doit garder à la fin. Un peu comme une morale dans les films d’animation de notre jeunesse.
Et pour toujours pousser le message, le motion design a cette forme parfaite qui appelle volontiers un acteur à poser sa voix sur l’image. L’histoire trouve une nouvelle forme de rendre les émotions jaillissantes. Le script de la voix off s’écrit en même temps que le déroulement de l’histoire. Il s’écoute mentalement, en attendant que l’enregistrement se fasse.
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Le storyboard
illustrer l’imaginable
Comme le storytelling et le script voix off peuvent raconter toutes les histoires possibles imaginables, il faut convenir d’un style graphique authentique qui signe la marque, l’entreprise ou l’association. Plus qu’un design, il s’agit d’une composition, d’une œuvre à part entière, qui se base sur les grands modèles de l’art pictural. Nelville Brody, directeur artistique préféré des Depeche Mode ou The Bongos, prend bien en compte que l’art digital est une extension de son passé sur toile et papier :
« Créer un design numérique, c’est comme peindre, sauf que la peinture ne sèche jamais. »
Revenir à l’art
Alors pour illustrer, pour créer une image bien identifiable, on en revient aux classiques et on suit leurs exemples. Charles Baudelaire donne une assez concise définition du dessin qui nous convient bien. Il écrit dans Curiosités Esthétiques : « Le dessin est une lutte entre la nature et l’artiste. Il ne s’agit pas pour lui de copier, mais d’interpréter. » Alors, comme on interprète le concept d’une entreprise, une histoire décalée, on interprète aussi le monde qu’on va illustrer. On va se servir du réel, de ce qui nous entoure, en le déplaçant dans un imaginaire qui nous correspond, en l’adaptant. A la manière des Impressionnistes comme Monet ou Cézanne qui ont choisi d’illustrer le vivant et l’émotion dans leurs œuvres, à celle des
Cubistes avec Picasso et Braque qui ont tout renversé et reconstruit ou à celle des Expressionnistes comme Munch ou Freud qui ont choisi de représenter l’expression dans toute son agressivité, on conceptualise de nouvelles versions du réel (sans la vaine tentation de faire aussi bien qu’eux). On suit les commandements d’Auguste Rodin, qui explique dans un échange avec Paul Gsell, « Il n’y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n’y a qu’une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle. » Pour nous, cette vérité à mettre en scène, c’est celle de votre histoire.
Prendre exemple sur les illustrateurs
Et une fois qu’on a le style en tête, que le stylet est posé et que la première planche est visible sur la tablette graphique, on se lance dans la grande et périlleuse aventure de décliner l’histoire en entier. A la manière d’un illustrateur de BD, on réalise planche par planche, scène par scène, ce qui a été décrit dans le storytelling. Un des personnages fondateurs de la BD, pour nous, est Jean Giraud, alias Moebius. Il a notamment écrit (et illustré) Le monde d’Edena, Le Surfer d’argent ou L’incal. Sa manière de détourner le réel, de le réinventer entièrement, de le rendre fou, nous surprend toujours.
Et c’était une de ses grandes particularités : « On peut très bien imaginer une histoire en forme d’éléphant, de champ de blé, ou de flamme d’allumette soufrée. » Alors, sans pour autant proposer à nos clients de créer leur vidéo de présentation sous la forme d’un éléphant, on cherche toujours à nous singulariser, pour permettre à la marque de sortir du lot, de trouver sa signature. Dans un autre style, on aime bien se référer à la définition de la BD pour Chris Ware : « Faire de la bande dessinée, c’est comme voir ses rêves. ». Pour cet auteur de bande dessinée qui a reçu le Grand Prix de la ville d’Angoulême pour l’ensemble de son œuvre (Rusty Brown, Building Stories, Jimmy Corrigan), on comprend bien ce qui l’amène à faire des BD. Qui n’a pas envie de vivre ses rêves, de les rendre vivants ? Alors, on a suivi son conseil, mais on est allés plus loin, car on a eu envie de mettre en mouvement nos illustrations, de les animer.
03
L’animation
Mettre en mouvement
Comme nous l’avons dit précédemment, nous réalisons des motion design. Ainsi, nous utilisons des logiciels pour animer les éléments de nos illustrations. Parfois, il peut nous arriver de passer en illustration traditionnelle (12 images par seconde), mais la tâche étant très longue, nous nous concentrons sur un autre type d’animation. Un motion design se définit souvent en un moyen d’animer des éléments graphiques. Nous voyons plutôt le motion design comme le moyen de rendre vivante une image. Dans les deux définitions, c’est le mouvement qui donne le la. Des éléments géométriques, graphiques, peuvent soudainement devenir liquides, personnifiés, se déconstruire, se suivre.
Tout est dans le jeu et l’illusion
Mais il n’y a pas que l’illustration qui est animée. Dans ce rapport qu’il a avec la communication, le motion design est bien souvent un medium qui sert à diffuser un message. Et bien souvent ce message, il se design, il s’immortalise dans la vidéo grâce à un véritable jeu typographique qui est rendu vivant. Le résultat d’une vidéo motion design peut alors être graphique, figuratif ou abstrait, réaliste ou artistique. Saul Bass est souvent considéré comme un pionnier dans la discipline car il a travaillé des génériques de film graphiques, dynamiques et entièrement basés sur le mouvement. Pour vous donner quelques exemples, il a travaillé avec Hitchcock pour Sueurs Froides ou Psychose.
Aujourd’hui, le motion design se réinvente constamment et les vidéos créées deviennent de véritables œuvres d’art. Un artiste illustrateur et animateur qui nous emporte à chacune de ses créations est Felipe Vargas. Utilisant l’animation 2D et 3D par logiciel et celle traditionnelle au dessin, il parvient à créer des univers envoûtants et très graphiques.
04
La design sonore
le son comme vecteur de vitalité
C’est avec toutes ces références en tête que nous composons la meilleure image qui ira avec votre marque, votre identité ou votre offre. Et suivant les traces du film d’animation, nous travaillons tous nos motion design avec un son qui leur sont propre. Comme expliqué dans notre page sur la réalisation de film, le son, la musique peut devenir une véritable signature sonore.
Et là, pour des images totalement imaginées, illustrées et mises en mouvement, il ne manque plus que les bruitages pour que les pas du personnage animé prennent toute leur dimension
05
La diffusion
Et si vous souhaitez partager votre vidéo enfin finalisée à l’international, nous pouvons vous aider en vous proposant la création de sous-titres. Ainsi, plus rien n’arrêtera votre vidéo de présenter au mieux votre agence, votre entreprise, votre association. Votre message deviendra complet, mais n’oubliez pas ce que dit François Ozon : « Un film, c’est toujours une tentative, jamais une finalité. » Votre vidéo fera son chemin, servira à délivrer votre message, mais c’est vous, votre identité qui sera toujours le plus important. La vidéo en deviendra seulement un des vecteurs.
NOUS POUVONS RÉALISER DES motion design pour vous
Nos tarifs
pour la réalisation d'un film d'animation
Scénario complexe
Storyboard complexe
Animation logiciel et traditionnelle
Design sonore
à partir de
4 500 €
Nos tarifs
pour la réalisation d’un motion design
Scénario
Storyboard
Animation
Design sonore
à partir de
2 250 €
Nos tarifs
pour la réalisation d’une identité animée
Concept
Court storyboard
Animation
Design sonore
à partir de
1 050 €
Quelques-unes de nos réalisations
Quelques mots sur Maud & Romain, les deux fondateurs du studio
scène, lors de la réalisation d’un motion design, c’est en accord qu’ils créent le message. Pour la création d’une identité de marque, les deux profils de conceptrice et de graphiste se rejoignent pour mettre en commun toutes leurs compétences.