« 9 000 000 de Français sont sous le seuil de pauvreté et 50% d’entre eux ne bénéficient pas des aides sociales auxquelles ils peuvent prétendre ». Le message est accablant mais il est pourtant nécessaire de rappeler ces chiffres. Ils sont le moteur des Centres Sociaux qui agissent de multiples manières pour endiguer la pauvreté ou tout du moins, lutter contre elle. La politique du non-recours est une des raisons de cet accroissement de la pauvreté en France.
Le non-recours signifie tout simplement que les personnes qui pourraient bénéficier des aides sociales n’en font pas la demande. RSA, chômage, allocations familiales, allocations adulte handicapé, prime d’activité ou encore les APL. Elles sont multiples et touchent une grande partie de la population. Pourtant, même si elles sont un droit, elles ne sont pas assez distribuées. Les raisons sont multiples : peur des préjugés, manques d’informations, fracture numérique ou complexité des démarches.
L’Union des Centres Sociaux des Bouches-du-Rhône, à leur échelle, tente de lutter contre ce chiffre et organise des repas solidaires. En plus des épiceries solidaires et des paniers hebdomadaires, ils mettent en place des instants de partage, de discussion et de rire autour d’un repas consistant. En décembre, ce sont 3 000 repas solidaires organisés dans le département.