Le statut d’auto-entrepreneur, également connu sous le nom de micro-entrepreneur depuis 2016, est une forme d’entreprise individuelle simplifiée en France. Ce statut a été mis en place en 2009 pour encourager l’entrepreneuriat en simplifiant les démarches administratives, fiscales et sociales pour les petites entreprises.
Depuis son introduction, il a connu un succès croissant, attirant de nombreux travailleurs indépendants, freelances et petits entrepreneurs. Ce guide explore les aspects clés de ce statut, ses avantages, ses inconvénients, et les démarches nécessaires pour devenir auto-entrepreneur.
Qu’est-ce qu’un auto-entrepreneur ?
Le statut d’auto-entrepreneur est conçu pour faciliter la création d’une activité indépendante avec une gestion simplifiée. Il s’adresse principalement aux personnes souhaitant exercer une activité en parallèle d’un emploi salarié, aux chômeurs, aux retraités, ou encore aux étudiants qui souhaitent tester une idée de business sans prendre de grands risques financiers.
Caractéristiques du statut
- Simplicité des démarches : les formalités pour créer une auto-entreprise sont allégées. Il suffit de s’inscrire en ligne via le portail des auto-entrepreneurs.
- Régime fiscal simplifié : les auto-entrepreneurs bénéficient d’un régime micro-fiscal avec un prélèvement libératoire optionnel de l’impôt sur le revenu.
- Régime social simplifié : ils cotisent à la Sécurité sociale selon un pourcentage de leur chiffre d’affaires, sans minimum de cotisation.
Les avantages du statut d’auto-entrepreneur
Le statut d’auto-entrepreneur présente de nombreux avantages, ce qui explique sa popularité en France.
L’un des principaux attraits de ce statut est la simplicité des démarches administratives. La création de l’entreprise ne nécessite que quelques formalités en ligne. Une fois l’entreprise créée, la gestion administrative reste légère : il n’est pas nécessaire de tenir une comptabilité complexe, et les obligations déclaratives sont réduites.
Les charges sociales sont calculées en pourcentage du chiffre d’affaires réalisé, ce qui signifie que si l’auto-entrepreneur ne génère pas de revenus, il n’a pas de cotisations sociales à payer. Ce mécanisme offre une grande flexibilité et permet de réduire les coûts fixes, surtout lors des débuts de l’activité.
L’auto-entrepreneur bénéficie d’un régime fiscal avantageux avec un prélèvement libératoire optionnel. Ce prélèvement, calculé sur la base du chiffre d’affaires, permet de régler l’impôt sur le revenu de manière simplifiée. De plus, il n’y a pas de TVA à facturer ni à déduire pour les entreprises sous ce statut, ce qui simplifie grandement la gestion comptable.
Le statut est accessible à presque tous les profils, même sans capital de départ. Il permet à quiconque de tester une idée ou un projet d’entreprise sans prendre de risques financiers majeurs. Cela en fait une porte d’entrée idéale pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat tout en minimisant les risques. Très souvent, ce statut est privilégié par les profils créatifs. Illustrateurs, graphistes, rédacteurs ou encore vidéastes peuvent ainsi créer une entreprise et légitimer leur activité en limitant les risques.
Les inconvénients de ce statut
Malgré ses nombreux avantages, le statut d’auto-entrepreneur comporte également certaines limitations et inconvénients qu’il est important de considérer avant de se lancer. L’un des principaux inconvénients est le plafond de chiffre d’affaires imposé. Pour 2023, les plafonds sont fixés à 77 700 € pour les activités de services et 188 700 € pour les activités de vente de marchandises. Si ce plafond est dépassé, l’auto-entrepreneur doit changer de statut et passer à un régime d’entreprise plus complexe.
Contrairement aux autres régimes d’entreprises, un auto-entrepreneur ne peut pas déduire ses charges professionnelles (frais de déplacement, d’équipement, etc.) de son chiffre d’affaires pour le calcul de l’impôt. Cela peut poser problème pour les activités nécessitant des investissements importants.
Les auto-entrepreneurs bénéficient d’une protection sociale de base, mais celle-ci est souvent considérée comme insuffisante, notamment en ce qui concerne les indemnités journalières en cas de maladie, les prestations de retraite, et l’assurance chômage. Ils doivent également souscrire des assurances complémentaires pour couvrir ces aspects.
Le statut d’auto-entrepreneur peut parfois être perçu comme moins crédible par les banques et les partenaires commerciaux. Cela peut compliquer l’accès aux crédits professionnels ou aux partenariats d’affaires. De plus, le manque de structure formelle peut limiter les possibilités de développement à grande échelle.
Alors, quelles démarches ? Quelles perspectives ?
L’inscription se fait en ligne via le portail officiel des auto-entrepreneurs (autoentrepreneur.urssaf.fr). Le futur auto-entrepreneur doit fournir des informations personnelles et des détails sur son activité (secteur, nature de l’activité, etc.). Une fois l’inscription validée, un numéro SIRET est attribué, et l’activité peut commencer.
Lors de l’inscription, il est possible de choisir l’option pour le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu, ainsi que de s’inscrire à une caisse de retraite. Il est également important de vérifier si l’activité nécessite des assurances spécifiques (assurance professionnelle, responsabilité civile, etc.). Même si la comptabilité est simplifiée, l’auto-entrepreneur doit tenir un livre des recettes et, le cas échéant, un registre des achats. Il doit également conserver tous les justificatifs de dépenses et de recettes pendant 10 ans.
Depuis sa création, le statut d’auto-entrepreneur a connu plusieurs évolutions législatives visant à l’adapter aux réalités économiques et aux besoins des entrepreneurs.
En 2016, le statut a été renommé micro-entrepreneur et plusieurs ajustements ont été faits, notamment sur les plafonds de chiffre d’affaires et l’unification avec le régime micro-social. Les démarches administratives ont été encore simplifiées, et le portail en ligne a été amélioré pour faciliter la gestion des obligations des auto-entrepreneurs.
Le principal défi reste l’ajustement des plafonds de chiffre d’affaires et l’amélioration de la protection sociale pour les auto-entrepreneurs. Par ailleurs, avec l’essor du freelancing et du travail indépendant, le statut d’auto-entrepreneur pourrait voir son rôle renforcé dans les années à venir. Des discussions sont en cours pour assouplir davantage le statut et le rendre encore plus accessible, notamment en facilitant les transitions vers des formes d’entreprises plus complexes lorsque l’activité se développe.
Pour conclure, le statut d’auto-entrepreneur a révolutionné l’accès à l’entrepreneuriat en France, offrant une option flexible et simplifiée pour démarrer une activité indépendante. Cependant, il n’est pas sans limites, et il convient de bien évaluer les avantages et les inconvénients en fonction de ses objectifs personnels et professionnels. Pour beaucoup, il représente une première étape vers une carrière entrepreneuriale, avec la possibilité de passer à un autre statut plus adapté en fonction de la croissance de l’activité. En somme, le statut d’auto-entrepreneur est un outil précieux pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat tout en minimisant les risques financiers et administratifs.
NOUS SOMMES UN STUDIO MARSEILLAIS, NOUS RÉALISONS DES MOTION DESIGN, FILMS ET IDENTITÉS VISUELLES
MOTION DESIGN
Nous commençons par la conception d’un storytelling. Nous détaillons l’histoire précise à mettre en image, les idées de représentation et les messages à retrouver.
Ensuite, nous illustrons entièrement l’histoire à travers un storyboard. Une fois le style graphique et les illustrations actées, nous passons aux phases finales, l’animation et le design sonore, pour rendre l’image définitivement vivante.
FILM
Tout commence avec la recherche d’un concept. Précis et engageant, il est ensuite scénarisé pour définir l’approche stylistique, les scènes et les détails à capter. Après l’établissement de la feuille de route qui liste les lieux, les accessoires, le matériel utilisé et les plans à réaliser, nous procédons au tournage. Après dérushage, nous passons au montage, aux animations et au design sonore.
Identité visuelle
Nous cherchons d’abord à vous définir par des mots. Une fois le message établi, nous passons à la réflexion ergonomique et à la définition du style. Illustration, texte, jeu de typographie, formes et couleurs, tout est défini pour vous ressembler. A partir du logo choisi, nous procédons alors à sa déclinaison de charte graphique. Nous déployons ensuite le langage spécifique à la marque dans une charte éditoriale.
Quelques mots sur Maud & Romain, les deux fondateurs du studio
Romain est l’illustrateur et animateur du studio. Il est celui qui donne une image à l’idée, qui la met en scène et qui la fait vivre. Maud est la rédactrice et scénariste. Elle est celle qui invente le concept, imagine l’histoire et l’écrit. Lors d’une captation, c’est ensemble qu’ils dirigent la scène.
Lors de la réalisation d’un motion design, c’est en accord qu’ils créent le message. Pour la création d’une identité de marque, les deux profils de conceptrice et de graphiste se rejoignent pour mettre en commun toutes leurs compétences.