Découvrez les étapes de création pour la réalisation d'un film

Quand on parle de film, on s’imagine des histoires qui font pleurer, mourir de rire ou qui terrifient.

Car le film, bien plus qu’être une succession d’images, est avant tout l’expression d’un sentiment, d’une tonalité, d’une couleur. Avant, on considérait le film comme la pellicule utilisée dans les caméras cinématographiques, sensible à la lumière. Aujourd’hui, le film prend un sens plus large, qui s’est émancipé de la matière, de la technologie, pour devenir une « œuvre ».
Et il n’y a que l’histoire qui y est racontée qui peut créer le lien entre l’image et l’émotion du spectateur, pour créer cette « œuvre » qui n’a plus peur de s’exposer à la lumière.

C’est ce que disait Henri-Georges Clouzot : « Pour faire un film, premièrement, une bonne histoire, deuxièmement, une bonne histoire, troisièmement, une bonne histoire. » Et nous lui faisons confiance, à ce grand réalisateur multi-primé, dont les films comme Le Salaire de la peur, Les diaboliques ou le Mystère de Picasso lui ont valu un Lion d’Or, une Palme d’Or et un Ours d’Or.
Rien que ça.
Et sans même imaginer s’approcher de ces grandes œuvres qui envahissent nos imaginaires, on a voulu faire un peu partie de leur monde en se prêtant au jeu de l’image et du langage. C’est pourquoi ce studio existe et c’est pourquoi nous vous proposons de réaliser des vidéos, des interviews, des courts-métrages.

01

Le storytelling
sur les ordres de clouzot,
« une bonne histoire »

Il y a toujours une bonne histoire derrière une image.

C’est la même chose pour la photographie : il faut capturer du sens. C’est pour ça qu’à l’initiation d’un projet, on recherche le concept de chaque future vidéo.
Quels sont les messages à délivrer ? Quel est l’objectif ? Quelles sont les cibles ?
Si c’est une vidéo de présentation, un clip de musique ou une série d’interviews, les objectifs sont différents. Il faut alors organiser les informations, hiérarchiser les éléments à mettre en avant, défricher le terrain avant de bâtir un script solide.

© Henri-Georges Clouzot – crédit : www.cinetruffaut.fr

Nous proposons nos services aux entreprises, à des associations, mais aussi à des particuliers, des artistes et le travail est toujours le même : il faut créer une histoire qui a du sens.

Quand le concept se met doucement en place, quand l’intention est clairement articulée, on s’attèle à l’écriture du storytelling, ce qu’on appelle aussi script ou scénario dans le jargon du cinéma. Le storytelling est davantage utilisé dans notre situation, car il se réfère à une méthode de communication, celle de vouloir créer une structure narrative, un récit, pour créer une image.

Et travaillant, non dans le domaine de l’art, mais dans celui de la communication, nous nous attachons à donner une identité, une personnalité à une marque, une entreprise ou un artiste. Cette identité deviendra plus riche, aura plus de relief, il s’agira d’une véritable histoire. Le storytelling, aussi appelé la communication narrative, devient vraiment l’art de raconter une histoire. Car on ne vous l’apprend pas, en anglais « story » veut dire histoire et « telling », qui la raconte.

Mais dans tout storytelling, on y met de cette essence qui appartient au cinéma : du rêve, de l’imaginaire, de l’excentricité, du décalé. Et prenant la forme d’un véritable script, ou comme une pièce de théâtre qui se jouerait devant nous, nous rédigeons, décrivons, imaginons scène par scène toute l’histoire.
Les questions, les dialogues, les décors, les paysages, les gestes, les actions. Tout se prépare en avance, car « Pour faire un film, premièrement, une bonne histoire », et pour faire une bonne histoire, il faut écrire, écrire et encore écrire.

02

Le tournage
On écoute Kusturica : relier par l’image

Mais on peut dire ce qu’on veut, même la meilleure des histoires a besoin d’une bonne image.
C’est ce qu’on comprend dans cette phrase d’Emir Kusturica « Les films sont d’abord un moyen de relier les êtres et les choses. »

L’image, les éléments qui sont capturés par la caméra, relient le spectateur à l’histoire. Ce réalisateur franco-serbe, né en Bosnie-Herzégovine, deux fois récompensé par la Palme d’Or pour ses films Papa est en voyage d’affaires et Underground, a toujours privilégié l’histoire, enfant de Sarajevo et du conflit. Mais par son œil, ce regard un peu fou, il surprend. Par des biais techniques, il relie les histoires des personnages entre eux, il relie des pays, il combine le réel et l’imaginaire.

C’est donc avec cette image que l’histoire que nous aurons écrite prendra forme et vivra. Et pour s’assurer d’avoir la meilleure, nous opérons un repérage des lieux. Car il n’y a qu’avec la plus grande des préparations qu’on peut envisager le meilleur des rendus, ce qui explique que nous arrivons toujours, le jour du tournage, avec une feuille de route précise, organisant par heure tous les plans à réaliser.

Généralement, nous préférons utiliser le décor naturel, celui qui rend réellement compte de la marque et de son identité, mais nous choisissons les angles, les lumières, les couleurs et pouvons préparer tous les accessoires nécessaires à l’histoire. Et puis c’est le visage filmé qui compte, celui prit sur le fait, en train de rire ou de se concentrer devant une caméra qu’il pensait éteinte. Même si notre travail se prépare minutieusement, nous laissons une grande place à la spontanéité. C’est une des raisons qui nous pousse, lorsque nous venons filmer une interview, à laisser l’interviewé répondre comme il le souhaite.

Nous l’installons correctement face aux caméras, allumons l’éclairage pour mettre en valeur ses traits, lui posons un micro-cravate : toute une organisation minutée. Mais une fois que le REC de la caméra se lance et que la première question est posée, l’interviewé devient maître du moment. Il est dans l’image, ses mots deviennent l’histoire et sa voix contrôle l’instant.

C’est la même chose quand la scène filmée est dirigée, organisée. Même si l’action est pensée du début à la fin, c’est finalement l’acteur qui a le premier rôle et qui va décider de la suite. Filmer une scène, une action, c’est finalement une collaboration entre le réalisateur, l’acteur et l’environnement, rien ne peut se faire si une de ces composantes manque à l’appel. Denis Villeneuve l’a bien compris, « Un film, c’est comme un voyage. On plonge, on s’imbibe et l’on finit par s’apercevoir que certaines choses sont plus fortes que d’autres. » Il faut aller au bout, tester et laisser faire.

03

Le montage
On suit Cocteau : montrer
notre style

Un des principes fondamentaux de notre studio, c’est que nous prenons à cœur de nous occuper de chaque étape. Quand des grands studios de cinéma ont dix personnes pour chaque métier, nous, nous sommes deux à nous occuper de la réalisation d’une vidéo du début à la fin.

On porte alors plusieurs casquettes : scénariste, dialoguiste, réalisateur, directeur de la photographie, producteur, cadreur, étalonneur, monteur, bruiteur… Et cette manière de faire notre métier résonne avec la phrase de Jean Cocteau « Il faut monter son film soi-même, le montage c’est le style. » Parce que nous sommes désireux de participer à tout le processus de création, nous pouvons créer un univers, une ambiance, donner un rythme qui nous est propre, réfléchir à l’ensemble.

Et Jean Cocteau est clairement un bon exemple de cette volonté de toucher à tout, de tout maîtriser, pour le bien de la créativité et de l’imaginaire. Maître incontesté du surréalisme, ce poète, peintre, dessinateur, dramaturge s’est aussi distingué dans le cinéma. Son ami Louis Aragon l’appelait
« poète-orchestre », parce qu’il dirigeait toutes ses compétences au service de l’art et de la création, multipliait les disciplines. Celui qui a réalisé La Belle et la Bête , Orphée ou Les Parents terribles nous inspire.

Mais alors, ce montage dont fait référence Cocteau, en quoi il consiste aujourd’hui ?

C’est une étape primordiale de post-production qui consiste à sélectionner et à organiser les images captées par la caméra, pour les assembler sur une timeline. Grâce à ce montage, on évalue la durée des séquences, leur cohérence, leur aspect artistique. Sur le banc de montage, nous nous amusons donc à tester les rythmes, les effets spéciaux, les transitions. C’est ce qu’on appelle le banc de montage « non-linéaire », c’est-à-dire, qu’on opère de manière numérique, sur un ou plusieurs logiciels. Ce qui est clairement une tâche plus facile que celle de Cocteau, avec ses films en négatif sur pellicule en nitrate !

04

La colorimétrie

C’est après que l’assemblage des plans colle avec le sens qu’on a voulu donner qu’on s’attelle à l’étalonnage. C’est-à-dire la colorimétrie. Il s’agit alors de donner une ambiance. Par la couleur, on crée une tonalité à l’image, on décide de la rendre chaude ou froide par ses teintes, de la contraster. La couleur devient, en soit, un élément du récit que nous avons souhaité mettre en place, mais elle peut aussi devenir une véritable signature.

Un exemple ? Les films de Wes Anderson sont certainement les plus reconnaissables, grâce à ces couleurs pastel, chaleureuses et un peu kitsch qui sont utilisées dans toutes ses œuvres. La couleur est aussi un important vecteur d’émotion.

Imaginez une scène simple avec un lac entouré de pins. Avec nos caméras GH5, elle serait filmée en Log, c’est-à-dire un mode d’enregistrement neutre permettant de capter le plus de lumière, noir, couleurs. En post-production, nous pourrions lui donner des dominantes noir et bleu, rendant la scène froide, triste. Nous aurions l’impression de voir un paysage désolé. Mais si c’est le vert qui est mis en avant, avec une eau parfaitement bleue, tout comme le ciel, on se retrouve en plein rêve, dans un espace naturel luxuriant.

Il y a une boutade que Raymond Devos a raconté dans Sens dessus dessous et qui exprime bien cette idée : « J’ai été hier au cinéma. Voir un film en noir et blanc. Pas un film en couleurs : je suis en deuil. »

C’est donc ça, donner du style à une image, une vidéo. On peut créer une signature visuelle grâce à la post-production, amener de l’émotion.

05

Et pour la musique ?
On s’attache à Cosma

On ne saurait pas faire de vidéo sans aimer la musique. Le son, comme la couleur, participe à donner du sens à l’image. Par exemple, pour nous, c’est souvent à l’écriture du storytelling qu’on se fait déjà une idée de l’ambiance sonore qui l’accompagnera. Vladimir Cosma, célèbre compositeur français, explique : « La bonne musique de film, c’est la bonne musique tout court, celle qui doit pouvoir s’écouter sans images ». Vous avez certainement entendu les compositions du maître de la musique originale dans certaines de ces comédies : Le Grand Blond avec une chaussure noire, Les aventures de Rabbi Jacob, L’Aile ou le Cuisse ou encore La Boum ! Et c’est vrai que pour nous, la musique doit marcher d’elle-même : nous émouvoir, nous emporter, nous donner envie de bouger… Elle doit transmettre l’émotion que nous souhaitons créer dans la vidéo à réaliser. Dans La Boum, le réalisateur a lui-même expliqué avoir délibérément choisi d’utiliser la musique plutôt que des dialogues pour créer, selon lui, des « scènes d’éloquence muette » pour ne laisser parler plus que les images et la musique.

Mais comme le travail de Vladimir Cosma, une musique peut aussi presque transcender le film et devenir une véritable signature. C’est pour ça qu’en plus de proposer des musiques libres de droits, nous travaillons avec un auteur-compositeur multi-instrumentiste capable de s’adapter au storytelling et au montage, pour créer une musique originale parfaitement adaptée à l’image. Et peut-être qu’un jour, votre signature musicale sera aussi reconnaissable que celle des Dents de la Mer, de John Williams !

© Senscritique.com

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La diffusion

Et si vous souhaitez partager votre vidéo enfin finalisée à l’international, nous pouvons vous aider en vous proposant la création de sous-titres. Ainsi, plus rien n’arrêtera votre vidéo de présenter au mieux votre agence, votre entreprise, votre association. Votre message deviendra complet, mais n’oubliez pas ce que dit François Ozon : « Un film, c’est toujours une tentative, jamais une finalité. » Votre vidéo fera son chemin, servira à délivrer votre message, mais c’est vous, votre identité qui sera toujours le plus important. La vidéo en deviendra seulement un des vecteurs.

NOUS POUVONS RÉALISER DES VIDÉOS POUR VOUS

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pour la réalisation d'un film promotionnel

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Création musicale originale
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1 200 €

Quelques mots sur Maud & Romain, les deux fondateurs du studio

Romain est l’illustrateur et animateur du studio. Il est celui qui donne une image à l’idée, qui la met en scène et qui la fait vivre. Maud est la rédactrice et scénariste. Elle est celle qui invente le concept, imagine l’histoire et l’écrit. Lors d’une captation, c’est ensemble qu’ils dirigent la

scène, lors de la réalisation d’un motion design, c’est en accord qu’ils créent le message. Pour la création d’une identité de marque, les deux profils de conceptrice et de graphiste se rejoignent pour mettre en commun toutes leurs compétences.

N’hésitez pas à nous contacter pour nous faire partager vos envies